mercredi 19 octobre 2016

Jour du départ. Déjà...

5 octobre 2016

Ça y est! C'est aujourd'hui que mon séjour en terre tunisienne prend fin. Je ne suis pas encore partie que j'ai hâte de revenir...

Pendant que mes amis dorment, je me lève et sors pour voir le soleil se lever une dernière fois. Pour l'instant, c'est la lune qui me tient compagnie.

        

Le ciel se colore de plus en plus et se reflète sur les eaux de la piscine. C'est splendide. Ça donne un joli tableau.

                                   
    
Mon dernier déjeuner, sur le patio, est copieux et savoureux, mais le plus agréable c'est de le prendre en compagnie de mes amis. 

Avant de quitter la maison, Éryj m'offre deux vases magnifiques qui viennent d'Iran. Je suis plus que choyée...

Comme mon vol ne part qu'à 16:10, on a le temps d'aller faire un tour à Carthage. Éryj veut me montrer les jardins de la maison d'un de leurs amis.  Il est à Paris présentement mais le personnel devrait nous ouvrir la porte. 

                                       


Wow! C'est d'une splendeur... J'en suis bouche bée...

                         

                         

        

                                     
   
Le temps file mais il nous reste juste assez de temps pour un bon cappuccino. Éryj m'amène dans un sympathique endroit avec une vue superbe, le Punic' Art.

                         

On peut dire que je profite de chaque instant jusqu'à la toute fin de mon séjour. 

C'est maintenant l'heure... Éryj m'amène à l'aéroport et vient même s'assurer que tout se passe bien. C'est le moment des adieux ou plutôt des "au revoir!" qui se termine par un gros câlin.

Quel formidable voyage!

Bye bye la Tunisie! À la prochaine!

       

       

       

Je plane. J'ai la tête et le cœur remplis de moments magiques inoubliables.

mardi 18 octobre 2016

Une journée bien remplie...

4 octobre 2016

Pas question de manquer mon dernier lever de soleil à Hammamet!  C'est toujours, pour moi, un moment privilégié,  mais ce matin je l'apprécie particulièrement. D'avoir à quitter tout ça me rend un peu nostalgique, mais il faut partir si on veut avoir le plaisir de revenir... et c'est bien là mon intention. 

                         

        

C'est la journée des "dernières fois" (pour ce voyage...) Donc, dernier déjeuner sur la terrasse. Il fait un temps superbe. Je me remplis les yeux et l'âme en même temps que la panse... La compagnie de mes chers vieux amis, les oliviers de la terrasse qui ont plus de deux cents ans, va me manquer...

Comme on est mardi, c'est le souk à Jedidi. Je ne peux résister à l'appel... Je décide d'aller y faire un dernier tour. 

Mes amis sont absents, mais je peux admirer cette belle nature et me plonger dans l'animation du souk qui me plaît toujours autant. 

                        

       

                               
    

Retour à l'hôtel pour un dernier tour à la plage, à la piscine et pour un dernier dîner. L'heure est venue de plier bagages.

Un taxi jusqu'à la station de louage et hop! En route pour Tunis.  Arrivée là-bas, un autre taxi pour me rendre à la station du Kram, une ville près de Carthage. C'est là que mon amie Eryj vient me chercher. Quel bonheur de terminer mon voyage en sa compagnie! On part faire quelques courses pour le souper et on se rend chez elle à la Soukra. Oh surprise! Elle habite une maison superbe. Je ne m'attendais pas à me retrouver dans un endroit si luxueux. Nos précédentes rencontres s'étaient toujours passées dans des lieux publics.

                         

Je fais la connaissance de Zou qui s'avère très sympathique. Un savoureux repas en bonne compagnie, quelle merveilleuse façon de terminer mon séjour tunisien.

        

                                        Merci mes amis pour cet accueil chaleureux!



samedi 15 octobre 2016

Retour à Hammamet

3 octobre 2016

Hier, Bernard, à ma demande, est allé à un bureau de Western Union déposer de l'argent, de façon à  ce que je puisse récupérer le montant, ici, à l'ouverture des bureaux, ce matin. Merci Bernard! Je savais que je pouvais compter sur toi.

Après une bonne nuit de sommeil et un copieux déjeuner à l'appartement, on s'en va, Inès et moi, tout de go, au bureau de Western Union situé au bureau de poste, près de la médina. Pas de problème de bureaucratie cette fois-ci. J'y récupère rapidement l'argent que Bernard m'a envoyé pour terminer mon séjour.

       

Yeah! Après deux jours à vivre de la générosité de mes hôtes, je suis contente de retrouver mon indépendance financière. 

Le moment est venu, de quitter ma merveilleuse amie, pour retourner à Hammamet passer les deux derniers jours de mon voyage.

Bye bye Inès! Merci pour ces beaux moments qu'on a passés ensemble. 

        

Je prends un louage jusqu'à Sousse et un autre jusqu'à Hammamet.  J'arrive à l'hôtel vers 1:00.
Je n'ai pas le temps de me rendre jusqu'au comptoir de la réception, que je vois apparaître ma grosse valise rouge et mon matelas pneumatique que j'avais laissés en entreposage. Je suis impressionnée... Ce n'est pas du service, ça? "Ma chambre" est occupée, mais on m'en alloue une identique, en moins moins de deux.  

Je m'empresse d'aller dîner sur "ma terrasse". Tout le personnel est content de me revoir. Chacun s'informe de mon périple dans le sud. Ça fait chaud au cœur d'être si bien accueillie. C'est une des principales raisons de mon attachement à cet hôtel.

Mon amie Éryj m'a invitée à la rejoindre en fin d'après- midi demain. Elle va m'accueillir chez elle et m'amener à l'aéroport le jour suivant. Il ne me reste donc que peu de temps à profiter des charmes de l'hôtel. Pas une minute à perdre...  Un p'tit tour à la plage, puis une sieste sur mon matelas pneumatique au milieu de la piscine. Incroyable! Je l'ai pour moi toute seule... C'est la dolce vita. 

En fin d'après-midi, je me rends à la médina, pour une dernière fois. Façon de parler, car j'y reviendrai sûrement dans un prochain voyage. 
 
Je retrouve "mon trône" au Cafe Sidi Boudhid. Un grand jus d'oranges fraîchement pressées, quel délice!

                                         

        

Je me promène ensuite sur la plage et prends des photos, tout en assistant au coucher de soleil.

        

                                      

        

        

        

Un dernier souper sur la terrasse de l'hôtel, une dernière promenade dans les jardins et, comme j'ai déjà vu le spectacle présenté ce soir, retour au confort douillet de ma chambre. Que le temps passe vite!


















Aux îles Kerkennah

2 octobre 2016

On est entouré de brouillard ce matin. On espère que cette brume va se dissiper, car on a décidé de se rendre aux îles Kerkennah aujourd'hui.

     

On se rend au port pour prendre le traversier.  Billel et Wadi sont de la partie.

                        

La traversée dure environ une heure et demie.

       

À notre arrivée, on prend un taxi pour se rendre au centre du principal village avec l'idée d'y trouver un restaurant. On a tous faim...

                        

Inès m'explique qu'elle a pris des arrangements avec un chauffeur de taxi. Il va venir nous chercher, après notre repas, pour nous faire faire un tour "guidé" avant de nous ramener au traversier. 

On trouve un restaurant qui nous convient, on prend un bon repas et on termine en se rendant dans un Cafe où je savoure un bon Cappuccino. Le temps passe vite en agréable compagnie.

Voilà maintenant, le moment venu pour notre promenade en taxi. Ismail, c'est ainsi que se nomme notre chauffeur, nous amène d'abord au fort Lahsar, situé sur l'île principale de Gharbi. Il a été construit, sur le site d'une ancienne ville romaine datant du septième siècle avant JC. Du fort, on peut admirer une partie des ruines mises à jour.

                        

On fait ensuite un petit tour dans la zone touristique où sont installés plusieurs gros hôtels.

       

Les genres de barrières qu'on peut apercevoir un peu partout dans l'eau m'intriguent depuis mon arrivée. Ismail m'explique que ce sont comme des chemins "obligés" pour les poissons. Ils les longent et se font attraper dans les nasses qui sont installées au bout, à cet effet.

                       

Le temps passe vite. C'est déjà l'heure de nous rendre au traversier pour notre retour. Notre visite a été "short and sweet"... 

Durant la traversée, je m'amuse à observer les passagers. Je pense que je suis la seule touriste étrangère sur le bateau. 

       

Devant moi, deux jeunes Tunisiennes qui illustrent bien la situation actuelle: modernité versus tradition et l'esprit d'ouverture et de tolérance qui règne ici.

                                      


Une belle journée de découverte pour nous tous. Seulement Inès était déjà venue,  une fois,  aux îles Kerkennah...   

On quitte nos amis et on termine cette belle journée par un bon souper à l'appartement. "Home sweet home."
   

vendredi 14 octobre 2016

Une mésaventure

1er octobre 2016

Ce matin Inès passe un examen dans le cadre de sa formation. C'est donc avec Wiem, sa sœur, que je vais passer l'avant-midi. On prend un taxi pour se rendre en ville. 

Wiem m'amène à la médina. Elle ne savait pas que j'y étais allée hier avec Inès. Ce n'est pas grave. J'aime bien me promener dans ce coin. Au moment où je décide de faire ma première photo, je me rends compte que j'ai oublié mon appareil à la maison. C'est la première fois que ça m'arrive et la dernière j'espère... Ça me frustre de ne pouvoir fixer mes souvenirs par le biais de la photo. J'ai une très mauvaise mémoire visuelle. Tant pis! Ce n'est pas ça qui va gâcher ma journée. On déambule dans les ruelles bordées de boutiques. À un moment donné, je sens quelqu'un derrière moi qui me bouscule légèrement. J'en déduis qu'il est pressé et qu'il trouve que la "mémé" ne marche pas assez vite. Avec mes genoux en piteux états, je fais ce que je peux...  Wiem me dit d'entrer dans la boutique devant laquelle on passe. Elle a remarqué que mon sac-à-dos est mal fermé. Je réalise que la fermeture éclair d'un des compartiments est ouverte et catastrophe! Je découvre que mon porte-feuille a disparu... Heureusement, mon passeport qui se trouve dans le même compartiment est toujours là! Pas de panique! Ça ne servirait à rien. Je n'avais pas beaucoup d'argent sur moi, mais ce qui m'embête le plus c'est la disparition de mes cartes: carte de débit, carte de crédit et carte d'assurance-maladie. Vite! Je dois signaler le vol à la police. Le vendeur de la boutique d'en face s'offre pour nous accompagner au poste de police le plus prêt et là, commence la saga... 

On nous promène, d'une personne à l'autre, d'un étage à l'autre... Aucun des policiers ne parle français. C'est donc Wiem qui raconte l'histoire et répond aux questions. Elle téléphone à Inès pour la mettre au courant de la situation. Inès vient de terminer avec succès son examen. Elle vient nous rejoindre. Un policier les informe que lorsqu'on héberge une touriste, il faut remplir les documents requis au poste de police. Inès ignorait cela. Elle n'est donc pas en règle et on la prie de s'amender. Un problème de plus... On ne m'a toujours pas fait mon papier de signalement pour le vol. On nous apprend que c'est dans un autre poste qu'il faut aller. Un des policiers, le seul qui a un air sympathique, offre de nous y accompagner, car ce n'est pas évident de trouver ce poste dans le labyrinthe des ruelles de la médina. Chemin faisant, j'apprends, par Inès, que Wiem est traumatisée. Un des policiers l'a accusée de m'avoir elle-même volé mon argent. La pauvre! Elle a pleuré. Heureusement les policiers ont cru davantage Inès. Comme elle a un iPhone, ils ont déduit qu'elle n'avait pas besoin de voler... Nous voilà donc rendues au deuxième poste. Ici aussi, on doit rencontrer plusieurs personnes. Ce n'est jamais celle qui possède les qualifications pour nous faire le papier demandé. On doit attendre le chef... Jusqu'à quand? Mystère et boule de gomme... Tout se passe, ici aussi, en arabe. Une chance que je suis accompagnée... Inès me dit qu'elle a honte pour son pays. Après un bon moment d'attente, on finit par me faire un papier, mais on refuse d'écrire que c'est un vol. On écrit perte des trois cartes et on refuse aussi de mentionner l'argent. Tant pis! Qu'on en finisse au plus vite... D'autant plus, qu'il faut maintenant se rendre dans un autre poste pour compléter les papiers pour officialiser mon hébergement chez eux.  

Inès a informé ses parents de la situation. Ils ont décidé de venir nous rejoindre pour nous aider en cas de besoin. Ils sont venus d'El Jem en voiture. C'est un trajet d'environ une heure.  Ils déplorent la situation. Ce sont eux qui nous amènent au troisième poste de police pour faire la déclaration officielle d'hébergement. Le département vient de fermer... On doit se rendre à un quatrième poste où là, on nous renvoie au troisième qui, finalement, remplit un papier temporaire car les bureaux sont fermés jusqu'à lundi.

 Quelle saga! Les parents d'Inès vont nous acheter des pizzas et des poissons et ils nous ramènent à l'appartement. Je contacte ma banque pour signaler le vol de mes cartes et les faire annuler. Aucune transaction frauduleuse n'a été faite. Ouf! Tout est bien qui finit bien. Je suis entre bonnes mains, à l'abri et bien nourrie et, le plus important, en bonne compagnie. Mes hôtes me disent de ne pas m'en faire. Le hic! Les banques et les bureaux de Western Union sont fermés jusqu'à lundi... Ce n'est qu'à ce moment que je pourrai récupérer un montant d'argent qu'on va me transférer de Montréal, de quoi terminer mon séjour jusqu'à mon retour prévu pour mercredi. Le côté le plus positif, c'est que cet incident m'a permis de faire la connaissance des parents d'Inès, des gens charmants qui aimeraient bien me recevoir chez eux, à El Jem. J'irai, avec grand plaisir, mais dans un futur voyage.

                         

En fin d'après-midi, la "vie normale" reprend. Inès m'invite à aller rencontrer deux de ses amis à Sidi Mansour. Les amis sont sympathiques et l'endroit est charmant.

                         

       

       

Ça nous permet de finir la journée dans le calme et la joie.

    




lundi 10 octobre 2016

De Sabria à Sfax

30 septembre 2016

Je me réveille vers 4:30 avec le cadran musulman (l'appel à la prière). J'ai bien dormi dans cette grande chambre, en compagnie des femmes de la famille. J'ai dormi toute habillée, comme elles. Je me sens reposée. J'en profite pour faire de l'Internet car la maison est équipée d'une connexion Wifi. 

Vers 5:30, je pars, en compagnie de Mabrouk, marcher jusqu'à l'arrêt de bus. Lui prend le bus de 6:00 pour Kebilia, moi, celui de 6:00 pour Gabès. Les seules personnes présentes dans les rues à cette heure matinale sont celles qui vont prendre, comme nous , le bus. On est environ une dizaine en tout. L'heure des bus, ici à Sabria, est approximative, car le bus arrive d'ailleurs. Vers 6:10, celui de Mabrouk arrive en premier. C'est le moment des "Au revoir!". 

Mabrouk espère me voir de retour bientôt. À suivre... 

Environ cinq minutes plus tard, le bus de Gabès arrive. Bye bye Sabria! J'ai devant moi plusieurs heures de trajet. Je me suis assise à l'avant. Ainsi, j'ai une meilleure vue. À travers le pare-brise fêlé, je vois le soleil se lever.

       

On traverse beaucoup de plantations de dattes. Ce sera la récolte bientôt. On traverse aussi plusieurs villages. Je réussis, au passage, à capter cette scène quotidienne. La présence des déchets, dans beaucoup d'endroits, est ce que je déplore le plus, en Tunisie. Les mentalités, si je me fie à ce qu'en disent mes amis, commencent à changer et des mesures commencent à être prises pour améliorer la situation concernant ce problème. 

       

Lorsque j'arrive à Gabès, je suis tout près de la station de louage. J'y vais tout de go et poursuis mon périple jusqu'à Sfax. J'ai hâte de rencontrer mon amie Inès qui m'y attend. Elle m'a invitée à passer quelques jours en sa compagnie.  On s'est connu, il y a deux ans, dans un louage. Elle venait de voter et avait son doigt marqué d'encre, comme le veut la pratique là-bas. Je lui avais demandé si je pouvais la photographier. On avait échangé nos coordonnées Facebook et voilà! J'ignorais, à ce moment, que ça nous amènerait à une belle amitié et une merveilleuse rencontre deux ans plus tard...

       

Dans le louage, une passagère me prête son cellulaire, pour que je puisse contacter Inès et lui dire que j'arrive bientôt. Inès me dit de prendre un taxi en arrivant et d'aller l'attendre à Beb Bhar, au Jazz Café.   Elle est présentement en formation. Elle va me rejoindre au café vers 2:00. Je note tout ça sur un bout de papier pour montrer au chauffeur de taxi, de façon à arriver à bon port.

Je me rends, sans problème, à notre rendez-vous. Je prends un bon repas et profite de la connexion Wifi du café en l'attendant. À l'heure prévue ont lieu les retrouvailles. Elles sont particulièrement chaleureuses. Je me sens vraiment la bienvenue. Après un bon café, on part faire une promenade dans les alentours pour une première découverte de la ville. Inès prend en charge ma valise et mon sac-à-dos. Elle est jeune, vaillante et très gentille...  On se dirige vers la médina. 

                         

        

Sfax est la deuxième plus grande ville du pays. C'est une ville industrielle. Les gens y viennent pour magasiner. Tout y est moins cher qu'ailleurs. En particulier, les gens qui vont se marier viennent y faire leurs achats pour les grandes célébrations. Dans la médina, on trouve plusieurs boutiques qui vendent des tenues traditionnelles de mariage. 

                                      

                                      

Non, non, je n'en ai acheté aucune. Je me suis contentée d'acheter un mortier en bois d'olivier avec son pilon. C'est beaucoup moins cher qu'à Hammamet.

Avant de quitter les lieux, je me laisse attendrir par une chatte et son petit.

     

J'adore les chats et en Tunisie, on en trouve partout.

On prend un taxi pour rentrer à la maison. Inès habite dans un appartement, avec sa sœur,  à la cité El Ons. Sa petite sœur peut ainsi, aller à pied, suivre sa formation en technologie multimédias. Elle a dix-neuf ans, l'âge de ma petite-fille Jasmine. Elle nous a préparé un bon repas. C'est bien apprécié après cette grosse journée de déplacement. Je me sens bien en leur compagnie. On passe une bonne soirée à jaser et puis c'est l'heure du dodo dans un lit confortable. Wow! J'ai de la chance d'être si bien accueillie, encore...





      

       

       

       


   



   






dimanche 9 octobre 2016

3e et dernière journée au désert.

29 septembre 2016

C'est ma dernière journée au désert et j'ai l'intention d'en profiter au maximum. Tous ces paysages d'infini et de quiétude me comblent. De la beauté à l'état pur... C'est un privilège que de se réveiller le matin dans un tel espace...

       

       

       

 Hymne à la Vie... Je me sens en état de grâces...  J'adore ces promenades matinales dans le silence le plus total. Que de beauté! Que de paix!

Pour mon dernier matin au désert, je ne veux pas manquer la préparation du déjeuner. Je veux photographier Hedi à l'œuvre, préparant le pain traditionnel du désert, pour vous en partager les différentes étapes. Je rejoins donc Hedi et Mabrouk qui ont commencé à s'affairer.

Ce pain n'est fait qu'avec de la farine, de l'eau et du sel. Une fois la pâte bien pétrie et formée en galette, elle est déposée sur la braise et recouverte par celle-ci. Le temps de cuisson est d'environ dix minutes. Ce matin, il sera plutôt de quinze minutes, car le sable est humide en raison de la pluie d'avant-hier et cela ralentit la cuisson.
 
       

Une fois ce temps écoulé, la galette est sortie et nettoyée.

       

Hedi la sépare en morceaux. Elle est prête à être mangée. On me la sert avec de la confiture de figues et des petits triangles de fromage. C'est délicieux.

       

Merci Hedi, pour tous ces repas à la fois simples, réconfortants et savoureux!

                                     

Pendant que les hommes s'affairent à démonter le campement et charger les dromadaires, je pars faire une autre promenade dans les dunes. J'y rencontre notre bébé dromadaire qui, comme moi, se promène.

       

        

        

Ça y est! Tout le monde est prêt! En route!

        

        

Le temps est superbe et les paysages époustouflants.

        

        

        

        

        

        

Pour une dernière fois,  Mabrouk ramasse en chemin du bois sec pour faire un feu.

        

Du thé, une bonne salade, du pain et du fromage, des fruits et voilà, on prend notre dernier repas ensemble et on fait une dernière sieste.

                          

       

Un dernier tour de dromadaire et ça y est, notre expédition se termine. On rentre à Sabria.

                       

  Mabrouk me ramène chez lui. Il m'offre l'hospitalité jusqu'à demain matin. Sa fille Fatma, qui est mon amie Facebook depuis deux ans, vient nous rejoindre avec sa fille et son mari pour le souper.  De bien beaux moments...

        

Qu'elle est mignonne sa petite fille!

                                     

Passer la soirée en bonne compagnie, ça termine bien mon séjour au Sahara.